Association Aménopé Togo
Prendre soin des Humains avec la Permaculture

Tout a commencé en 2020 avec une graine d'espoir et une bonne dose de passion !
Le nom "Aménopé" signifie littéralement "là où l'homme peut vivre" , la maison, la famille, en Éwé, langue du Togo.
Ici, c’est plus qu’une ferme : c’est un écosystème vivant qui mise sur l’autosuffisance alimentaire et énergétique, le tout orchestré avec les principes magiques de la Permaculture. Et on ne fait pas ça tout seul : on avance main dans la main avec l’environnement, le village, et les paysans d’Agou-Nyogbo.
Une vraie symphonie durable au cœur du Togo !
Vivre avec les siens, au plus près du vivant et en accord avec son environnement direct. Prendre soin de la terre, des végétaux, des hommes et des animaux. Travailler avec la nature plutôt que contre elle. Favoriser le retour de la biodiversité, régénérer les sols et produire naturellement et en abondance.
Enseigner aux plus jeunes le bon sens paysan, la permaculture et les arts traditionnels togolais pour contribuer durablement au renforcement des communautés rurales.
Le rêve d'Aménopé






2020 : L’année où tout commence… ou presque
Imagine-toi en pleine pandémie de COVID, le monde en mode "zombie apocalypse", et nous, comme des ninjas agricoles, visitant le site trois fois par semaine. On esquive les flics comme dans un film d’action, et quand on se fait choper, hop, un petit billet discret pour acheter la paix sociale. Nos débuts ? Défrichage sauvage, quelques cultures annuelles… et des vols. Oui, les voleurs aiment aussi les oranges et le petit matériel. Apparemment, on avait involontairement lancé un marché de fruits bio clandestin.
Fin 2020, les règles COVID se calment. Je m’installe à la ferme, en mode campeur hardcore dans une tente, attendant la rénovation de la maison en terre. On se bricole un puit réparé, une douche artisanale, une cuisine de fortune et même des toilettes. Les premières récoltes ? Maigres comme un régime d’après fêtes. Grâce à une cagnotte Leetchi, on s’offre un nouveau puit, histoire de faire la guerre à la saison sèche avec style. 500 arbres plantés, tous arrosés à la main, comme des bodybuilders hydratant leurs muscles.
2021 : La ferme passe en mode "super saiyan"
Enfin, je squatte la maison en terre, et on installe un panneau solaire, parce que le progrès, c’est sexy. Avec de l’argile locale, on fabrique des briques et on construit tout : maison des poussins, magasin, cabane à outils. Même des bancs et tables pour chill en plein air. Le potager prend forme, les toilettes deviennent glamour, et on monte deux paillotes pour accueillir des tentes.
Les plantations explosent : bananiers, fruitiers, et même du teck (parce qu’on aime bien l’ombre ET le business). Les récoltes sont encore bof, mais on persévère. 400 m² de potager conçu pour la brouette – parce que même la nature aime un bon design. Et hop, encore 500 arbres plantés. Nos bras ? Des machines à arroser.
2022 : Le level-up agricole
On redessine les zones de grandes cultures avec maïs, manioc et pois d’Angole. Dans le potager ? Tomates, courgettes, haricots, et des herbes de compétition. Le poulailler et le magasin se parent de toits et fenêtres. Les fondations de la bergerie voient le jour, comme un teaser d’un blockbuster agricole.
Youth Green Nature débarque, on plante une centaine d’arbres fertilitaires, et un crowdfunding Hello Asso démarre. Objectif ? Capturer l’eau de pluie. Parce que, soyons honnêtes, même la pluie doit contribuer.
2023 : Bienvenue à la "ferme animalière"
La bergerie est achevée avec briques d’argile, toit en tôle et tout le confort moderne pour les chèvres.
Résultat ? Notre premier chevreau naît le 14 décembre, on le prénomme Bévuvi (petit bandit). Une star est née. Le poulailler accueille 50 à 100 poules, et les œufs ne tardent pas à pleuvoir.
2024 : On clôture et on rêve plus grand
Le poulailler devient une forteresse avec deux portes grillagées et un panneau solaire sur le toit.. On plante des arbres fruitiers pour les poules (parce qu’elles aussi méritent du bio) et creusons des trous "garde-manger" pour elles. Le pâturage tournant voit le jour avec paillote et abreuvoir. Les composts sont reconstruits pour transformer les déchets en or noir.
2025 : La grande ouverture
On termine des toilettes dignes d’un hôtel cinq étoiles (ok, trois étoiles). Une paillote-restaurant sort de terre pour accueillir les gourmands, et les premières maisons pour étudiants et clients sont en chantier. Résultat ? La ferme Aménopé ouvre ses portes au public, prête à conquérir le monde, une tomate bio à la fois.
À suivre… 🎬
(Et qui sait, avec un peu de chance, Hollywood pourrait en faire un film.)
Les Chroniques d'Aménopé

